L’HYPOTHESE DU CORPS D’ENERGIE SUBTILE : UNE TENTATIVE DE SYNTHESE ET D’UNIFICATION. |
DANS LE CORPS ENERGETIQUE EST LA MEMOIRE ENERGETIQUE DU CORPS PHYSIQUE. |
L’ENERGIE SUBTILE PEUT ETRE TOXIQUE ET CONGESTIONNEE |
1.L’énergie subtile vitale ou bioénergie réagit aux énergies denses et subtiles.
Les champs magnétiques, électriques, les émissions d’ions, toutes les radiations, même la lumière et les sons provoquent inévitablement des modifications profondes de la bioénergie ou du corps d’énergie subtile. Et puisque ceci est la matrice, l’interface entre l’environnement énergétique externe et notre organisme biologique, toutes les manifestations énergétique modifient ou perturbent son état. Si je plonge ma main dans une casserole d’eau bouillante, je me brûlerai gravement par l’effet de l’absorption d’une forme agressive d’énergie dense, la chaleur. L’effet de la brûlure se produira soit sur les cellules de ma main, soit sur leur corps énergétique, qui en sera fortement congestionné
2.Plasma environnemental et bioplasma interagissent
Dans une ville polluée, un bureau plein d’ordinateurs et de lumières au néon, l’air est plein de plasma toxique qui pollue le bioplasma et nous éprouvons du désagrément, du stress, de l’anxiété et d’autres sensations désagréables. En conclusion : le corps énergétique interagit continuellement avec le plasma et les énergies subtiles ambiantes.
3.Le bioplasma de deux personnes interagit
Le bioplasma est aussi capable, bien que partiellement d’altérer le plasma environnemental et le bioplasma d’une autre personne. Dans une pièce où se trouve un malade, le plasma est partiellement altéré négativement pour la sante : il y a par exemple une plus grande concentration de dangereux ions positifs. Si nous sommes en bonne santé, notre bioplasma peut éventuellement équilibrer et améliorer partiellement l’état du plasma environnemental ou du bioplasma d’une personne souffrante. |
CE QU’EST LE CORPS D’ENERGIE SUBTILE. |
1) Le corps absorbe, produit et émane une grande variété d’énergies denses et subtiles, auxquelles a été provisoirement donné le nom de fluens. Le fluens est constitué de l’énergie subtile-vitale et des énergies denses ordinaires, qui peuvent être captées et amplifiées par des appareils sensibles, comme des thermographes, électroencéphalographes, photomultiplicateurs.
2) Le flux de bioénergie est organisé suivant une structure qui peut être définie comme corps d’énergie subtile. Le flux bioénergétique est présent et au niveau intracellulaire, et entre les cellules ; il existe un renouvellement continu des particules constituant le bioplasma cellulaire. Certaines particules bioplasmiques sont absorbées par l’environnement externe, d’autres sont envoyées dans l’espace. De nombreux chercheurs, parmi lesquels Inyushine, ont découvert l’existence de fragments microscopiques de bioplasma qui se détachent de l’organisme, projetés dans l’air et perceptibles avec les mains assez facilement, qu’ils ont appelés bioplasmoïdes. Le flux d’énergie subtile –vitale tend à passer (comme l’avaient déjà observé Reichenbach et Reich) d’un organisme, un tissu, un chakra plus chargé à un autre plus déchargé. “Tend à passer” signifie que, sous certaines conditions, ceci peut ne pas avoir lieu, à cause de blocages et congestions qui font obstacle au flux naturel de la bioénergie.
3) Le corps d’énergie subtile est une structure composée d’un certain type de plasma froid, le bioplasma. Nous savons encore peu de choses sur la composition du bioplasma et sur son comportement, mais un nombre énorme de recherches ont déjà démontré qu’il s’agit d’une réalité et qu’il est possible d’en relever l’existence.
4) Le corps d’énergie subtile est doté d’un équilibre propre et d’une capacité à retrouver son équilibre. Cette capacité d’homéostasie du corps éthérique a été appelée par le physicien Viktor Inyushine d’un nom un peu difficile : stéréobioénergostasie.
5) Le corps d’énergie subtile est l’interface entre l’organisme et l’environnement énergétique externe. Les interactions complexes entre les systèmes énergétiques de l’organisme et l’environnement énergétique externe sont le résultat de la médiation du corps d’énergie subtile, interface bioénergétique entre le corps physique et l’environnement énergétique externe.
6) Le corps d’énergie subtile se comporte comme une mémoire du corps physique. Sous l’impact de facteurs internes et externes, l’équilibre du corps d’énergie subtile s’altère, mais seulement momentanément. Aussitôt, l’équilibre se rétablis rapidement. Quand l’équilibre ne réussi pas à se rétablir, le corps physique peut subir de sérieux dommages, même irréversibles. Les états d’altération du corps d’énergie subtile correspondent en général à des états de congestion éthérique.
7) La maladie tend à se manifester dans le corps d’énergie subtile avant le corps physique, par des déséquilibres de l’épaisseur de la substance bioplasmique et par la présence d’une quantité d’énergie subtile congestionnée, remarquable dans toute pathologie. J’ai dit que la congestion éthérique est une modalité perturbée du bioplasma, mémoire énergétique de la maladie. Si on n’annule pas cette mémoire, si on n’élimine pas le bioplasma toxique, la maladie revient, après un certain temps pendant lequel il semblait que les thérapies ordinaires l’avaient vaincue.
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LA BANDE D’INFORMATION. |
Mais pourquoi la bande d’information s’appelle-t-elle ainsi ? Elle doit son nom au fait qu’elle se comporte comme une sorte d’enregistreur des événements énergétiques auxquels a été soumis un objet. Quel type d’événement ? N’importe quel faisceau ou courant d’énergie qui a atteint l’objet en question, comme les lumières, les sons, l’électricité, le magnétisme, la radioactivité, etc. La bande d’information réagit à ces événements et en reste perturbée pendant un temps plus ou moins long.
Chaque organisme vivant ou chaque matière irradie et absorbe de l’énergie par un champ énergétique caractérisé par une certaine fréquence et certaines caractéristiques de type radiant. Une analogie utile est l’atome, qui irradie continuellement de l’énergie électromagnétique sous forme d’ondes à cause de sa structure oscillatoire et de ses vibrations thermiques. Evidemment, plus les matériaux sont complexes, plus complexes sont leurs formes d’ondes.
La bande d’information des matériaux inertes peut être perçue au moyen d’instruments complexes et sophistiques. Certains chercheurs on imaginé des techniques d’analyse de la bande d’information basées sur des tests chimiques ou physiques, mais en réalité elle peut être perçue directement par nos mains. Une pièce de monnaie, jetée à terre un certain nombre de fois, sera ressentie par les mains d’un opérateur un peu sensibilisé à ce type de perception comme “énergétiquement plus chargée” qu’une monnaie normale. Il en advient de même si ou soumet la monnaie à d’autres champs d’énergie, comme le magnétique (même si la monnaie est composée de matériaux non magnétiques !), à un faisceau de lumière ou aussi à un fort son. Vous pouvez aussi frapper un objet avec un marteau et vous percevrez l’énergie cinétique accumulée sous forme d’anergie subtile. Il semble donc plausible de penser que les mains de l’opérateur perçoivent l’état d’excitation du plasma qui entoure l’objet ainsi activé.
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LA CARACTERISTIQUE VIBRATOIRE : LA SIGNATURE D’UNE ENERGIE SUBTILE. |
Dans de nombreux libres, on parle de vibrations subtiles déterminées. Quelqu’un, par exemple, dira qu’une certaine fleur de Bach a une certaine vibration et une autre une vibration différente. Un médicament homéopathique aura une vibration, un autre médicament aura une vibration différente. Il me paraît clair que nous nous trouvons là en face d’ concepts plus ou moins identiques à celui de la bande d’information, mais cette approche est un peu vague et je me suis toujours demandé s’il ne serait pas possible d’identifier et, ensuite, de reproduire n’importe quelle vibration subtile. Après une certaine quantité de temps et d’études, j’ai trouvé, avec un certain soulagement, qu’il est possible d’identifier et de reproduire la vibration subtile de n’importe quelle énergie. A cette sorte de signature, j’ai donné le nom de Caractéristique Vibratoire (sigle : CV). Cependant, jusqu’à aujourd’hui, je ne connais que deux ou trois personnes, en plus de moi, capables de percevoir les CV. Evidement, il s’agit d’une perception plutôt difficile à cultiver. Je suis cependant convaincu que très bientôt existeront des instruments capables d’enregistrer les CV à notre place. Pour le moment, il n’existe pas d’autre moyen que notre sensibilité personnelle. (extrait de “ANATOMIA SOTTILE” de Roberto Zamperini) |
REICH: DALLA PSICOANALISI ALLA SCOPERTA DELL’ORGONE. |
Reich, entre autre, construisit quelques instruments comme l’accumulateur orgonique, capable d’accumuler l’énergie subtile environnementale, qu’il utilisa à des fins thérapeutiques. L’accumulateur était basé sur le phénomène, découvert par lui, que l’énergie subtile et absorbée par les matériaux organiques et est dispersée par les métaux. Il était constitué de couches de matériaux organiques et métalliques alternées qui capturent l’orgone atmosphérique, presque comme une serre accumule la chaleur. Pour cela, Reich appliquait aussi le shooter, un tube qui concentrait l’orgone vers un organe ou une partie du corps. L’effet de l’accumulateur et du shooter sur l’organisme humain, selon Reich et ses successeurs dans le monde entier, a des effets précis sur l’organisme humain, qui en est énergétiquement rechargé, même si son usage thérapeutique est plutôt limité.
Les recherches de Reich furent interrompues quand, sous la pression de la classe médicale et des psychiatres, il fut conduit devant le tribunal sous l’accusation de fraude. Reich se défendit seul, en soutenant que la Cour n’avait pas le droit de juger dans un tribunal une théorie scientifique. Reconnu coupable d’injure envers la Cour, il fut condamné à deux années de prison et à la destruction totale de son travail depuis des années : livres, articles, instruments et enfin de sa maison d’édition. Après neuf mois de prison, en 1957, Reich mourut emporté par une attaque cardiaque.
(extrait de “ENERGIES SUBTILES” de Roberto Zamperini) |
MALCOM RAE : L’HOMME QUI SAVAIT DUPLIQUER LES MEDICAMENTS |
Si vous cherchez W. Reich sur le Web vous trouverez un grand nombre de sites. Si vous cherchez au contraire le nom de Malcom Rae, vous trouverez bien peu de chose. Et pourtant, au moins selon moi, cet homme a énormément donné à la future Science des Energies Subtiles. Avant de parler de lui, je commencerai par parler de Young, un physicien du XIXe siècle, et de ses expériences sur le phénomène de la diffraction et de l’interférence de la lumière. Examinez ce dessin : il montre une source de lumière (une bougie) qui éclaire un écran S1 opaque à l lumière. Au centre de l’écran a été fait un petit trou. Derrière ce premier écran est un second, S2, sur lequel la lumière crée des cercles appelés images de diffraction. Malcom Rae, avec une machine à énergie subtile qu’il appela Simulator, démontra qu’il est possible, si on travaille avec les énergies subtiles, de faire l’inverse : des schémas d’interférence à la Caractéristique Vibratoire d’une substance et, de celle-ci, à sa mémorisation dans une éprouvette contenant du sucre ou de l’eau et de l’alcool. Une fois que la Caractéristique Vibratoire s’est fixée dans le sucre ou dans l’eau, ceux-ci se comporteront, au niveau subtil, comme un médicament homéopathique. Si la Caractéristique Subtile est celle d’un produit homéopathique, par exemple Pulsatilla ou Sepia, le sucre contiendra une simulation assez parfaite de ce médicament.
Pas mal, non ?
Le Simulator est à la base de beaucoup d’instruments bioélectroniques très coûteux, même si celui qui les produit et les commercialise oublie souvent de dire qui a inspiré sont instrument. J’ai même eu entre les mains de parfaites copies des circuits Rae, auxquels a été ajouté autour un petit dessin utilisé de fleur de lotus, qui passent pour avoir été donnés en rêve à un grande Maître spirituel. Pauvre Rae ! Je ne ferai pas la même chose : le Cleanergy, comme vous l’avez déjà compris, est un perfectionnement et de l’accumulateur de Reich, et du Simulator de Malcom Rae.La machine de Rae est basée sur une fiche sur laquelle l’Auteur enregistrait la Caractéristique Vibratoire d’une substance sous forme de schéma d’interférence. Le “lecteur” des énergies subtiles émises par un circuit subtil imprimé sur la fiche, était constitué d’un champ magnétique et était capable de transférer l’information à un petit puits métallique, dans lequel Rae mettait une substance inerte, c’est à dire du sucre ou de l’eau et de l’alcool. Il allumait l’instrument pendant cinq minutes et voilà, le tour était joué : la vibration subtile s’était transférée à la substance inerte. Avec cette méthode, Rae créait des doubles ou mieux des simulations de médicaments homéopathiques, vibratoires et bien d’autres choses.
(extrait de “ANATOMIA SOTTILE” de Roberto Zamperini) |
RUPERT SHELDRAKE ET LES CHAMPS MORPHOGENETIQUES. |
Sheldrake est un scientifique de valeur mais, comme dirait un académicien, plutôt “hérétique”. Sheldrake, partant d’une analyse minutieuse de la théorie évolutionniste, est arrivé à la conclusion qu’on peut faire l’hypothèse de ce qu’il appelle “champs morphogénétiques” ou plutôt de champs d’énergie qui guident la forme et les fonctions des organismes vivants. Beaucoup d’entomologistes, bien avant Sheldrake, se sont demandé comment il est possible qu’un insecte comme l’abeille, qui vit quelques dizaines de jours et qui, de plus est doté d’un système nerveux beaucoup plus simple que le nôtre, pusse faire tant de choses merveilleuses. Ces biologistes parlent d’un “esprit de la ruche” qui guide les abeilles dans leur comportement. Sheldrake faisait l’hypothèse de champs spéciaux, qu’il appelle “champs moteurs”, capables de se syntoniser sur chaque abeille individuellement, la diriger et la guider. |
REICH, MALCOM RAE ET SHELDRAKE OUVRENT LA ROUTE AU CLEANERGY®. |
Texte extrait de “ENERGIES SUBTILES” de Roberto Zamperini. |
dimanche 12 octobre 2014
Corps d'énergie subtile.
jeudi 28 août 2014
Devenez géophage : mangez de l'argile !
Devenez géophage, mangez de l’argile…. Dr Jade Allège
Quelle que soit leur couleur, les argiles vous permettront de venir à bout des rhumatismes, traumatismes et fractures, infections internes et externes, problèmes dermatologiques et maladies digestives, gastro-entérite comprise. Elles sont le seul véritable recours en cas de brûlure et peuvent reconstituer la peau dans son intégralité sans la moindre cicatrice. À condition bien sûr d’utiliser le protocole adéquat.
Je suis médecin et naturopathe, et mon enfant s’est régalée d’argile dès l’âge de… trois jours, tétant avec la plus grande avidité une solution de ce minéral que nous lui avions proposée. Souffrant de ces terribles crampes intestinales du nouveau-né, elle a choisi spontanément son médicament – qui s’est montré efficace en une vingtaine de minutes – nous faisant ainsi sa première démonstration de pharmacophagie, cet instinct qui permet aux êtres vivants de trouver dans leur environnement les produits dont ils ont besoin pour se soigner.
Je ne pense pas que cette expérience lui ait porté grand tort : quelques années plus tard ses magnifiques joues roses faisaient sensation dans le centre de Paris où nous habitions !
L’exemple des animaux…
Les animaux et les tout jeunes enfants excellent en pharmacophagie. Mais qu’est-ce qui peut bien les inciter à consommer ainsi directement des minéraux sous forme brute ? Plusieurs hypothèses, non exclusives, sont avancées par les scientifiques.
Lorsqu’il s’agit d’argile – attention il ne s’agit pas de terre mais d’un minéral précis – leurs motivations les plus connues semblent être d’enlever les toxiques de leurs aliments, de soulager et supprimer les douleurs digestives, de combler une carence en macro ou oligo-éléments et de lutter contre les parasites intestinaux.
Ainsi les perroquets aras de la forêt amazonienne font-ils de juillet à septembre des cures d’argile car la pauvreté de leur ration pendant cette saison les contraint à consommer des fruits verts, riches en toxiques.
Quant aux gorilles de montagne et aux singes rhésus, ils pratiquent, comme les populations du Nigeria, la consommation d’argiles pour guérir les gastro-entérites.
Et des peuples traditionnels
Chez les peuples traditionnels, l’ingestion journalière d’argile est importante : 60 g par jour en moyenne pour un adulte, 150 g ou même 300 g par jour dans certaines circonstances.
Les plus grands consommateurs sont les femmes en état de grossesse et… les jeunes garçons en âge prépubertaire, probablement parce qu’ils ont un besoin accru en minéraux pour préparer leur poussée de croissance.
Nos druides celtes affirmaient, paraît-il, que dans une vie, il faut manger son poids d’argile. Cela implique deux choses : premièrement qu’il faut en prendre même si l’on n’est pas malade ; deuxièmement qu’il faudra s’arrêter… après en avoir consommé plusieurs dizaines de kilos. Ce qui est confirmé par certaines recherches montrant qu’une particule sur dix mille pourrait peut-être passer dans le flux sanguin.
Plus près de nous les Indiens Pomo de Californie et les paysans de Sardaigne lorsqu'ils cuisent des glands avec des argiles pour ôter efficacement les tannins de ces graines.
Enfin rappelons-nous de ce que disait Edgar Cayce, le grand guérisseur américain contemporain, affirmait « N’ayez pas peur de consommer un peu d’argile de temps en temps. Vous devez savoir qu’il faut en manger une certaine quantité si l’on veut équilibrer sa santé. C’est à cause de ce manque qu’arrivent toutes sortes de maladies… »
Un détoxifiant général
Les argiles sont des antipoisons très efficaces. Elles enlèvent du bol alimentaire la plupart des produits chimiques et des toxiques lorsqu’ils sont ionisés avec une charge positive ou amphotère. Il ne faut donc pas les boire à proximité d’une prise de médicament mais le plus loin possible de celle-ci et, au strict minimum, à deux heures de distance, même s’il ne s’agit que de granules homéopathiques ou de plantes médicinales.
Combien de temps durera la cure ?
Dans les manuels les plus anciens, il est souvent conseillé de boire l’argile pendant trois semaines. Dans la réalité, il est bien plus intéressant d’écouter les réactions de votre corps. S’il s’agit de votre première cure, il est très probable qu’une durée de trois semaines ne lui suffira pas, il voudra absolument continuer, et il aura mille fois raison. Parfois, plusieurs mois de cure seront nécessaires. Vous saurez que vous pouvez arrêter lorsque vous vous apercevrez que vous avez oublié à plusieurs reprises de l’ingérer au moment voulu ou lorsque son goût vous paraîtra moins agréable.
L’argile ingérée ne va pas aller se déposer dans vos reins ou dans vos poumons, ne craignez rien. Elle restera dans votre tube digestif mais agira sur tous les organes à distance. Ceux-ci commenceront à se nettoyer et à se régénérer, et vous pourrez ressentir parfois un picotement, une petite douleur localisée.
Si l’ingestion d’argile fait apparaître des crampes d’estomac ou des sensibilités rénales, cela ne signifie pas qu’elle abîme ces organes mais bien au contraire qu’elle est en train de travailler à cet endroit et de guérir. Elle vous révèle que ces organes étaient malades à bas bruit, sans donner encore de signes cliniques. Consommer l’argile permet ainsi de faire le point sur son propre état de santé et d’avoir un diagnostic précoce sur tout le corps.
Comment pouvons-nous affirmer qu’il ne s’agit pas d’un effet toxique ? Parce que notre association humanitaire "L’Homme et l’Argile" étudie les publications scientifiques sur les argiles depuis de nombreuses années. Chaque mois, de nouveaux essais explorent leur efficacité en tant que dépolluant de contaminants radioactifs, de médicament contre la nausée ou le stress, etc. Pour les trouver dans les bases de données médicales, il faut inscrire en mots-clefs leurs appellations minéralogiques telles que smectite, kaolinite ou montmorillonite.
La nature en offre un large panel
Se pose ensuite la question de savoir comment choisir son argile. La couleur ne donne pas d’indication réelle, elle n’est due qu’à des éléments « collés » à la surface de leur structure. Alors faut-il la choisir blanche, verte, rouge ? Faut-il se fier à l’étiquetage des paquets et rechercher une espèce minérale particulière ?
Inutile car certains distributeurs français ne changent pas leurs imprimés lorsqu’ils changent de carrière ou de fournisseur, et leurs descriptifs sont peu fiables.
Choisissez la meilleure !
Alors faites confiance à votre instinct et goûtez-les ! Achetez un paquet de chaque argile verte ou rouge disponible dans votre région, mettez-en l’équivalent d’une demi-cuiller à café dans un verre d’eau, attendez cinq minutes, et comparez le goût de ces argiles simultanément. Pour vous, la meilleure argile sera très certainement celle que vous trouverez la plus agréable au goût. Faites-vous confiance.
Pourquoi ne pas tester les blanches ?
Parce qu’il s’agit le plus souvent d’espèces minérales moins puissantes, des kaolinites. Elles cicatrisent efficacement la muqueuse digestive mais se limitent à ce domaine, alors que d’autres argiles permettent de régénérer le corps entier.
Quelle que soit leur couleur, elles vous permettront de venir à bout des rhumatismes, traumatismes et fractures, infections internes et externes, problèmes dermatologiques et maladies digestives, gastro-entérite comprise. Elles sont le seul véritable recours en cas de brûlure et peuvent reconstituer la peau dans son intégralité sans la moindre cicatrice. À condition bien sûr d’utiliser le protocole adéquat.
Les argiles les plus puissantes cumulent les avantages d’une action antibiotique et anti-inflammatoire à laquelle il faut ajouter des propriétés antivirales et antiparasitaires. C’est le médicament polyvalent par excellence. Et surtout un remède « intelligent » qui sait où et quand il faut travailler.
Y a-t-il des contre-indications ?
L’argile n’est jamais toxique. Toutefois, si vous souffrez d’hypertension, commencez progressivement, en ne la prenant qu’un jour sur deux. Si vous suivez un traitement oral avec de l’huile de paraffine, le mieux est d’arrêter ce traitement qui risque d’entraîner des carences en vitamines liposolubles, il vous faudra ensuite attendre un mois avant de pouvoir consommer de l’argile.
En revanche, aucun problème avec les huiles végétales : vous pouvez manger l’argile en cours ou en fin de repas. Beaucoup de peuples la trouvent si délicieuse qu’ils aiment s’en régaler au dessert…
Si vous souffrez d’un cancer du tractus digestif, ne prenez l’argile que sous la supervision d’un bon spécialiste. Et si vous avez déjà fait une occlusion intestinale dans le passé, abstenez-vous : les argiles ne créent pas d’occlusion intestinale chez une personne qui n’en a pas fait auparavant. En revanche chez une personne prédisposée, le principe de précaution incite à les éviter.
Comment procéder ?
Achetez en pharmacie ou en magasin diététique de l’argile en poudre.
Versez l’équivalent d’une cuiller à café d’argile en pluie fine à la surface d’un verre d’eau (évitez les instruments en métal). Surtout ne mélangez pas !
Laissez reposer 5 minutes au minimum, 1 journée au maximum.
Au moment de boire, mélangez la poudre et l’eau (avec une cuiller en bois) et ingérez le tout.
Pendant les trois premiers jours, ne buvez que l’eau après décantation, pas le fond du verre, afin d’initier votre organisme en douceur. La plupart du temps, on prépare son argile le matin et on la boit au coucher, ou bien on la prépare le soir et on la boit au lever.
Une constipation peut survenir chez les sujets prédisposés, dans ce cas il est recommandé d’arrêter l’argile et de s’abstenir de tout laxatif car le transit reprendra spontanément quand le corps sera prêt. Pendant que l’argile restera bloquée dans les intestins elle soignera la muqueuse grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et cicatrisantes. Laissez-la travailler tranquillement. Par la suite, il est préférable de consommer votre argile au coucher plutôt qu’au lever.
* Jade Allègre est anthropologue médicale pour l’association lhomme.et.largile.free.fr
dimanche 20 juillet 2014
Homéopathie : les rapports entre psyché et soma.
homéopathie: les rapports entre psyché et soma...
Article de Philippe Marchat.
L'homéopathie est riche de contributions possibles à la connaissance biologique et humaine. Cette dimension est, cependant, totalement négligée, empêtrés que nous sommes dans des débats homéopathico-homéopathiques, et peu curieux de nous confronter aux autres disciplines médicales et biologiques.Et pourtant, l'homéopathie, bien comprise, permet de dépasser la conception traditionnelle des rapports soma/psyché et, notamment, son aspect exagérément dualiste. Du fait de sa dimension phénoménologique, l'homéopathie, j’y ai insisté de nombreuses fois, ne distingue pas radicalement signes physiques et psychiques. Même si nous parlons, par commodité de langage, de signes mentaux et de signes physiques, en réalité, du fait du jeu des causalités, sensations, concomitants et modalités, aucun signe ou symptôme, en homéopathie, n’est purement physique ou purement psychique. Une toux aggravée en compagnie, une douleur améliorée par la consolation ou aggravée en y pensant n’est pas un signe physique. De même, une angoisse ressentie au creux de l’estomac, améliorée au mouvement, soulagée en mangeant, accompagnée de tremblements, d’une frilosité ou de bouffées de chaleur n’est-pas « purement » psychique. La sémiologie homéopathique tisse, ainsi, soma et psyché. Il y a donc à s’interroger sur les enjeux scientifiques, en termes de connaissance, au plan épistémologique, également, sur ce tissage homéopathique du physique et du psychique.L'homéopathie pourrait, ainsi, modifier la conception traditionnelle des rapports psyché/soma et contribuer à une meilleure connaissance de l’être humain. Elle pourrait, aussi, cessant de se situer en marge de la connaissance, venir au cœur du débat pour en redéfinir les contours.Les débats sur les relations psyché/soma sont, en effet et on n’en a pas suffisamment conscience, éternellement menés comme s’il s’agissait de deux entités indépendantes et, pour tout dire, hétérogène. Dès lors, leurs liens apparaissent, inévitablement, mystérieux et problématiques. Les tentatives d’éclairage psychosomatique ont donc, bien logiquement, montré leurs limites et n’ont jamais réussi à modifier, profondément, la vision que nous avons de la question. Je crois que la raison essentielle de cette impuissance à éclairer la question des liens psyché/soma, tient au fait qu’elle est abordée, très naïvement, sans regard critique, en prenant pour « argent comptant » les notions de soma et psyché.Le tissage vital de l’être humain ou le couplage fonctionnel structurant des pôles psychique et physique.On raisonne, ainsi, à partir de deux entités, soma et psyché, qu’on accepte sans aucun esprit critique, et on réfléchit à leur relation. Ce faisant, on cherche à réaliser la quadrature du cercle, à unifier, à rendre intimes, deux entités résolument hétérogènes. Jamais, on n’interroge la validité de la conception dans laquelle s’inscrit le questionnement. Jamais on se pose cette simple question : « le découpage psyché/soma, à partir duquel nous réfléchissons, est-il valide, renvoie-t-il à « la » réalité ou à de simples préjugés ? ».Jamais, on ne se demande authentiquement : d’où surgit la psyché ? Est-elle présente chez le fœtus, le nouveau-né ? A quoi correspond-elle ? Quel est son contenu, son identité ? Sous quelles influences se développe-t-elle ? Est-elle déjà présente chez le tout petit ? Du côté des parents, de la mère ? D’où la nécessité de reprendre cette question en se fondant sur l’observation des choses, depuis l’origine.De la même façon, et l’on y réfléchit encore moins si c’est possible, il s’agit, également, de se demander ce qu’est le corps. A quoi il ressemble et, notamment, quand il commence. Car il y a beaucoup de naïveté à faire l’impasse sur les premières semaines de développement intra-utérin puis après la naissance et à ne raisonner que sur une dimension corporelle« adulte »déjà constituée. Que penser du statut de la première cellule humaine ? Des premiers agglomérats cellulaires qui précèdent le développement du fœtus ? S’agit-il, déjà, du corps tel que nous l’entendons généralement ? Si non, quels liens le développement de l’enfant puis de l’adulte constitué entretient-il avec ses premiers stades « non corporels » ?Enfin, en se basant sur le développement biologique humain, depuis l’origine, quelles relations peut-on entrevoir, du point de vue généalogique, entre dimension « corporelle » et dimension « psychique » ?Car, si les premiers agrégats cellulaires peuvent difficilement être qualifiés de « corps », la psyché, elle non plus, n’a guère de consistance dans les premières semaines, les premiers mois de vie, avant un développement suffisant du système nerveux. En un mot, qu’il y ait du corps, à quelques semaines de vie, sans doute, mais un corps, certainement pas. De même, qu’il en aille, à certains égards, d’une dimension psychique, pourquoi pas, mais de psyché constituée, nulle trace dans les premiers temps.Que tout commence par une unique cellule.Reprenons donc les choses depuis le début. Tout être humain commence à partir d’une unique cellule, elle même issue de deux gamètes parentaux. Dès ici, se pose la question : quel point de départ retenir ? Dès ici, nous saisissons l’importance des choix et points de vue retenus Une ou deux cellules ? Une et deux, bien sur, une à partir de deux, de deux faisant une.Cette première cellule indifférenciée va se diviser en plusieurs cellules prenant des caractéristiques différentes puis, plus tardivement, 3 tissus qui, eux-mêmes vont se différencier, en cellules nerveuses, cutanées, cardiaques, osseuses, pulmonaires, rénales, etc. Les différents organes, cœur, système nerveux, tissu osseux, etc. se mettent en place vers deux mois.S’il y a bien, dans ce développement, une sorte de mécanisme à l’œuvre, une obéissance au programme génétique de l’espèce humaine, il convient de se rappeler que ce mécanisme est, également, dépendant des échanges avec l’environnement.Le fœtus est immergé dans le liquide amniotique et perfusé par le sang maternel, porteur de toutes ses sécrétions hormonales et immunitaires. Emotions et vécu maternel viennent donc, par l’intermédiaire de ce bain maternel, imprégner et modifier le fonctionnement organique du fœtus.Mais d’autres influences, non émotionnelles, ni psychiques, jouent un rôle. Alimentation, prise de toxiques, tabagisme, alcool, psychotropes, influences climatiques, effets délétères d’une activité physique exagérée, problème mécaniques (cordon autour du cou, infection maternelle, hémorragie, etc.).Puis survient la naissance. Si celle-ci signe la fin de la période de l’unité fœto-maternelle psychique et biologique, le nouveau-né ne sera, pendant des années, que très partiellement indépendant et autonome puisque l’être humain, quand il naît, n’est, comme tous les mammifères, pas fini, non abouti, non mature.Le rôle du milieu dans le développement de l’être humain durant ses quinze-vingt premières années va, ainsi, être considérable. De celui-ci dépend sa sécurité, son nourrissage et l’impulsion vivifiante de l’amour et des échanges qui lui sont apportés. Est ainsi programmé pour l’espèce humaine (comme d’ailleurs pour tous les mammifères en général, même si les choses sont plus complexes et interactives chez l’humain) le rôle et la plasticité liés aux interactions interhumaines.Le développement humain obéit donc à une dialectique structuration corporelle/échanges avec l’environnement (y compris intersubjectif).Qu’au départ, le bébé ne se différencie pas de son environnement.Dans ses premières semaines de développement, le nouveau-né vit dans une bulle sensorielle et ne se différencie pas vraiment de sa mère. Il se développe dans une intimité extrême et vitale avec celle-ci. Une fonction d’attachement, d’agrippement, est d’ailleurs présente dans toutes les espèces de mammifères terrestres, la survie du nouveau-né supposant le maintien permanent du contact avec la mère (pour ne pas dépérir, ne pas être dévoré par un prédateur, pour assurer le maintien de la température corporelle, etc.).Les échanges affectifs sont donc essentiels pour le développement de l’enfant et la seule satisfaction physique, purement matérielle, des besoins biologiques de l’enfant, si elle est dissociée d’une nourriture affective, émotionnelle et sensorielle, aboutit à des perturbations majeures de celui-ci. On voit donc que du relationnel, du « psychique » est nécessaire au bon développement du physique. Et vice versa. Les émotions, les sensations dépendant, bien évidemment, de l’équipement perceptif dont la base de fonctionnement est physique. Des sondes sensorielles (tact, ouïe, olfaction, vision, goût, récepteurs de l’intérieur du corps) font partie de l’équipement de tout être humain, dès le début, et le renseignent sur son environnement et sur lui même. Il faut des oreilles pour entendre, des yeux pour voir, une peau pour toucher et être touché et un système nerveux fonctionnant correctement pour intégrer ces données.Qu’un intérieur et un extérieur se différencient mutuellementAu départ, intérieur et monde extérieur ne se distinguent guère. Le son de la voix maternelle pénètre le corps du nourrisson en même temps que le lait. La chaleur de ses bras le réchauffe, son bercement suscite des sensations cénesthésiques agréables et apaisantes. Ce n’est que peu à peu que le bébé commence à percevoir l’extérieur et lui même comme différents. Le rôle de la peau est, ici, majeur. Le bébé touche et est touché, ce qui étaye une première limite entre lui et le monde, permettant, notons-le, la formation couplée d’un extérieur et d’un intérieur. Le psychanalyste Didier Anzieu a, ainsi, parlé d’un étayage du psychisme sur la peau et de l’existence d’un pré-Moi corporel. Ceci est essentiel dans notre réflexion car l’on voit le rôle majeur d’une relation structuration couplée entre psychisme et corps comme entre corps et psychisme. C'est à dire que l’un se développe par interaction avec l’autre, que les deux s’étaient simultanément couplée.Au-delà de la peau, c’est l’ensemble cellulaire qui est donc totalement ouvert sur la perception interne et externe. Les sensations cénesthésiques internes et externes, les perceptions visuelles, auditives, etc. se différencient peu à peu et un extérieur et un intérieur s’individualisent progressivement. Il convient d’insister sur la nature couplée de cette double individualisation. L’extérieur est indispensable à l’individualisation de l’intérieur et vice versa.Le monde extérieur commence donc par se confondre avec les sensations d’un moi qui s’ignore lui-même. Puis, peu à peu, les deux termes se détachent l’un de l’autre pour s’organiser corrélativement. Un intérieur et un extérieur se créent peu à peu, sous l’influence l’un de l’autre, selon un mécanisme de couplage fonctionnel structurant. L’intrication de la sensibilité et de la motricité.Mais la sensibilité n’intervient pas seule. La motricité également est essentielle. Surtout, sensibilité et motricité sont, elles aussi, indissociables et couplées. L’enfant se perçoit lui même par ses mouvements internes et en bougeant dans le monde. Il se perçoit donc en déplaçant les objets et en se mouvant lui même. Il se sent également être bougé par les mains qui le manipulent. On retrouve, là, quelque chose de l’importance des modalités de mouvement et de position homéopathiques. Sensations, perceptions et émotions sont, ainsi, modifiées et colorées par l’action.Le nouveau-né est ainsi, avant tout, caractérisé par son activité sensori-motrice. Il perçoit, se meut, meut son corps et, ceci, en fonction de ses perceptions et en vue de celles-ci. Il tourne la tête et le regard vers un bruit perçu, le fait, aussi, parce qu’il recherche, par exemple, la présence de sa mère. Les travaux de Jean Piaget, consignés notamment dans « La construction du réel chez l’enfant», sont particulièrement intéressants à prendre en compte. Il a, en effet, cherché à décrire comment le tout petit passe d’une activité sensori-motrice à un être capable de cognition. C'est-à-dire d’un être de perception et d’action, de mouvements, à un être capable de pensée et conscient de lui même. Ce qui rejoint le tissage psychophysique des signes et symptômes en homéopathie et montre comment la psyché émerge, peu à peu, du bouillonnement perceptif d’un corps dont elle se distingue et qu’elle vivifie en même temps.Mais si la psyché émerge, peu à peu, dans une relation d’étayage avec l’activité sensori-motrice, il convient de bien voir que l’idée même d’activité sensori-motrice nous éloigne d’une activité qui serait purement corporelle, physique. Car, l’activité pour la satisfaction des besoins du corps passe aussi, nécessairement, par la satisfaction de besoins plus « psychiques »: rassurance, sentiment de sécurité, bercement par les bras, la voix, la douceur maternelle, etc.Le couplage structurant ou tissage vital.J’appelle tissage vital ce processus de structuration couplée. Tissage, notamment, de sadimension corporelle et de sa psyché. A partir de deux types de fils, de nature, de texture, de consistance, de couleur, etc. différentes, s’effectue, au gré des expériences, des occurrences de la vie, un tissage d’une structure prenant, peu à peu, consistance et présentant, bientôt, deux faces de forme, couleur, figures bien distinctes, mais totalement dépendantes l’une de l’autre, complètement intriquées l’une à l’autre. Chaque face se construit, ainsi, en même temps que l’autre et corrélativement à elle. Et, si, in fine, on se trouve bien en présence d’un tissu unique, indiscutablement bi-face, doté, donc, d’un corps et d’une psyché, il serait abusif de qualifier les fils constitutifs, à l’origine, de « corporels » et psychiques ». Corps et psyché ne pré-existent donc pas au développement de l’être humain et leurs relations ne doivent pas être envisagées comme concernant deux entités hétérogènes. Car le corps est corps vécu et la psyché est incarnée.Que la cognition et la psyché sont incarnées.Il est essentiel, en effet, de ne pas considérer la psyché comme « flottant » au dessus du corps ou comme préexistant au développement du vivant humain.Durant les deux premières années, l’enfant ne cherche pas à comprendre. Il a peut être des représentations mais leur finalité n’est pas d’expliquer ce qui se passe. L’assimilation reste centrée sur l’activité organique. Manger, boire, recevoir un câlin, entendre la voix maternelle qui rassure, «appeler » pour qu’on le porte, le nettoie, le cajole, etc. Les besoins du petit enfant suscitent, pour être comblés, une activité sensori-motrice (il faut sentir la faim pour se manifester, entendre l’autre pour redoubler ses appels, tourner son visage vers lui et sourire pour le « séduire » et l’attirer). D’ailleurs, le problème de l’adéquation entre la « demande », l’attente, du bébé et la réponse maternante se pose. Chacun sait le désarroi qui peut animer un parent devant les cris d’un bébé dont il n’arrive pas à comprendre, sentir la raison et qu’il n’arrive donc pas, de ce fait, à faire cesser, à l’apaiser. Et imaginer celui d’un bébé nécessitant quelque chose et à qui l’on propose autre chose de largement inadéquat. D’où insatisfaction et incompréhension réciproques.Les fonctions cognitives et le développement psychique du petit enfant s’étayent, encore une fois, de façon couplée, avec son activité sensori-motrice qui est essentielle dans ses échanges avec autrui et dont l’ancrage dans les sensations et besoins corporels est , lui aussi, essentiel. L’activité du bébé est, tout d’abord, dirigée et motivée par l’intention de sucer pour obtenir à manger, à boire, faire venir la mère, être changé, porté, réchauffé, etc. bref, largement, pour la survie et le bien être du corps. La perception d’un besoin entraine une action visant à modifier le réel pour le mettre en accord avec le besoin perçu. Il ya, ainsi, une sorte de causalité en acte. Et son efficace passe aussi, soulignons-le, par un bien être émotionnel, affectif et psychique. Une sensation de chaleur apporte bien être et sensation de sécurité et sera recherchée de nouveau pour cela quand un sentiment d’insécurité aura tendance à survenir. Ceci pourrait rendre compte, soit dit en passant, de certaines modalités d’amélioration par la chaleur de tel ou tel remède homéopathique.Il n’y a donc, dès l’origine, aucun sens à distinguer une « extériorité », une indépendance foncière entre développement corporel et développement psychique. Les liens entre soma et psyché relèvent d’un tissage intime du corps et de la psyché. L’étonnant est, d’ailleurs, qu’une telle intimité ait pu être perdue de vue et recouverte par une conception dualiste.Tissage vital et génétique.Nous pouvons faire, ici, un petit détour par la génétique. Il n’y a pas à opposer la notion de tissage vital ou de couplage fonctionnel structurant que je développe avec une vision plus « mécaniste » qui serait génétique. Je veux dire que cette conception ne s’oppose pas à l’importance du « déterminisme » génétique à l’œuvre mais évite de se méprendre sur son compte. Bien sur, les données matérielles, au sens de génétiques, sont très importantes.Mais il convient, ici, de ne pas naïvement opposer influence psychique et déterminants physiques, tout comme il est stupide d’opposer psyché et soma, car l’importance du relationnel, du psychique, est, elle même, inscrite et programmée dans le matériel et le physique.Le besoin de l’autre, le besoin de l’échange, de la sensation de sécurité, d’être aimé, sont inscrits, déposés dans le programme biologique. Dans nos gènes et notre cerveau. Comme la capacité à percevoir sur le visage de l’autre, dans sa voix, la satisfaction et le contentement qu’on lui procure, en mangeant bien, en souriant, en gazouillant, etc.Remarquons, d’ailleurs, parlant de génétique, que deux jumeaux homozygotes, alors qu’ils sont rigoureusement identiques du point de vue génétique ne cessent pas d’être deux individus singuliers à de très nombreux égards. Les clones animaux se sont, aussi, de ce point de vue, montré très différents aussi.Les figures homéopathiques du tissage humain.Le tissage vital de l’être humain, ce tissage psychophysique effectué, peu à peu, par les expériences de vie, est une réalité que chacun doit prendre en compte. La question à aborder, désormais, est celle de la contribution de l'homéopathie sur ce sujet.Que dire, sinon que toute la démarche d’individualisation de l'homéopathie, sa prise en compte, simultanée de signes et symptômes « physiques » et « psychiques », eux mêmes, nous l’avons vu, à la fois physique et psychique, est une méthode d’investigation et de reconnaissance de ce que j’appellerai volontiers les figures homéopathiques du tissage psychophysique de l’être humain.Le médecin homéopathie cherche, ainsi, devant chaque cas, à reconnaitre le tissu vital unique, singulier et caractéristique qui se présente devant lui.Du point de vue de la connaissance scientifique, l'homéopathie témoigne, tout d’abord, de la ré alité du dit tissage, notamment par la démonstration de l’impossibilité de séparer complètement sphère psychique et sphère physique. Ainsi, les signes et symptômes physiques se colorent de touches psy et vice versa, comme en témoignent, par exemple, une toux aggravée en compagnie, une douleur améliorée par l’occupation, comme une anxiété améliorée en marchant ou une angoisse améliorée en mangeant.
Mais l'homéopathie montre, également, le rôle de nouage, de tissage très marquant, que jouent l’intermédiaire de ce que nous appelons causalités. Qu’est-ce, en effet, qu’une causalité, une « suite de » homéopathique, sinon la marque, le lien, le nœud qu’un évènement fait dans la trame même de la vie d’un sujet ? Avec son empreinte se répandant sur la totalité des manifestations physiques, émotionnelles, comportementales et psychiques.L'homéopathie témoigne, ainsi et à sa façon, que le développement biologique est exposé à des bifurcations possibles, des changements majeurs, souvent irréversibles. Ceci, peut être, en raison de l’existence de périodes critiques, durant lesquelles les apprentissages possibles sont optimaux et qui, si ceux-ci n’ont pas été mis en place à temps, ne pourront plus, ensuite, être développés de manière satisfaisante. Mais, plus généralement, des évènements vont avoir une influence majeure sur le tissage psychophysique des individus et les marquer de façon indélébile. Par exemple de l’influence d’une confrontation précoce avec la mort pour un sujet qui sera « diagnostiqué », à l’âge adulte, Arsenicum album, Lachesis ou Carbo végétabilis. C’est l’ensemble de l’économie du sujet qui prendra, dès lors, (sans doute en raison d’une vulnérabilité particulière préalable) une texture et une couleur particulière, marques d’un tissage singulier.Mais il n’y a pas que les « causalités ». Sensations, localisations et modalités, ainsi que concomitants, montrent bien que tout est solidaire, en cohérence, en correspondance.Bien sur, les influences déterminantes s’esquissent, au cas par cas. Ici, une note structurante, disons physique, semblera massivement déterminante, ce qui correspondra, par exemple, en homéopathie, à la présence de stigmates physiques pour telle ou telle configuration de l’individualité vitale : pilosité en des lieux inhabituels de Thuya, dystrophies et laxité ligamentaire des fluoriques, taches « café au lait » de Carcinosinum, ptose des tissus de Sepia, troubles circulatoires de Pulsatilla, etc. Ici, tendances psychiques marquées, pour d’autres : nostalgie, sensibilité de Phosphoricum acidum, chagrin ruminé de Natrum mur, etc.Pour conclure, je dirai que l’homéopathie dispose d’un riche potentiel de connaissance concernant l’être humain et le vivant en général et qu’il est d’autant plus triste de la voir s’enfermer sur elle même et incapable de s’adresser à la communauté médicale et scientifique. Ce pourquoi, nous essayons de mettre, ici, à disposition de chacun des éléments que nous pensons utiles aussi bien à la compréhension de l'homéopathie qu’à la connaissance humaine et biologique en général.On peut aussi citer le modèle du stade du miroir de Lacan dans lequel c’est la perception de l’image externe, extériorisée sur le miroir de soi qui permet au bébé de s’identifier comme unité.
mercredi 18 juin 2014
soulagement des allergies respiratoires par bio-résonance

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mardi 7 janvier 2014
Le Kiwi, au regard de la médecine chinoise
Le KIWI, Mi Hou Tao. Article de Jean Pélissier...Le Kiwi ou « groseille de Chine », Mi Hou Tao, 獼猴桃 est encore appelé « poire du macaque », ou encore Yang Tao, « souris végétale».Nous allons voir que c’est le fruit idéal à prendre après les fêtes.Ce fruit est originaire du centre de la Chine, où il était considéré comme une plante médicinale à part entière, qui poussait uniquement à l’état sauvage.« Sa domestication » et sa culture à une grande échelle a débuté au début du siècle.En passant par la Nouvelle-Zélande, Mi Hou Tao a pris le nom de Kiwi, oiseau typique de ces contrées.C’est ce qui a amené certains à dire que « le Kiwi est un oiseau ridicule qui pond des œufs poilus et verts à l’intérieur ».C’est le fruit de l’actinidia Sinensis, une plante liane qui peut pousser de plus de dix mètres de longueur.Sa peau est mince, brun jaune ou jaune-vert, couverte de poils fins poussiéreux jaunes. La chaire est tendre, vert pâle, semi-translucide, remplie de petites graines noires. C’est un fruit qui contient beaucoup de jus.C’est une des plantes les plus résistantes aux maladies, et donc demande que très peu de traitements.En Occident, elle est connue comme la « plante de la vitamine C » par excellence.Un aphorisme à son sujet : « le vert est dans le fruit ».Que dit la médecine chinoise ?Sa saveur est Douce et Acide et sa nature Froide.Je vous rappelle que la saveur douce nourrit, tonifie et favorise la production de liquides organiques, surtout quand elle est combinée à la saveur acide, ce qui est le cas ici.C’est aussi une saveur qui a comme propriété de relâcher les tensions.Les méridiens-organes destinataires sont ceux : Des reins, de la Vessie, de la Rate et de l’estomac.Ses actions principales sont de:
- Clarifier la chaleur,
favoriser la production de liquides organiques, dissiper les amas d’aliments, favoriser la diurèse, débloquer les urines en cas de calculs.Voyons quelques indications :*Le kiwi est indiqué dans tous les cas de sécheresse de liquides organiques. Que ce soit en cas de diabète avec envie de boire, de maladies fébriles, de coup de chaleur.Il convient alors de consommer le fruit frais qui aura des vertus désaltérantes et rafraîchissantes, 30 à 60gr de fruit frais trois fois dans la journée.*C’est aussi un fruit qui tonifie l’énergie de la Rate-pancréas, chef d’orchestre de la digestion du bol alimentaire. On le considère alors comme un digestif.Il s’oppose aux amas d’aliments qui peuvent stagner dans l’estomac, pourrir et provoquer des nausées ou des indigestions chroniques.Le kiwi est très efficace en cas de brûlures de l’estomac avec vomissements.Dans ce cas, il convient de prendre un mélange de 90gr de fruits frais et de 9gr de gingembre frais que l’on écrase. On presse le jus frais et on en boit matin et soir.C’est donc le fruit idéal après des périodes de bombances culinaires.*En pharmacopée chinoise, on dit que le Kiwi s’oppose à la « chaleur-humidité » dans la vessie.Ce type de syndrome désigne, outre les problèmes d’infections urinaires, les lithiases, les calculs de la vessie qui peuvent bloquer non seulement la miction, mais la rendre douloureuse avec des émissions d’urines chaudes et rouges.On écrase alors 30 à 60gr de fruit frais que l’on ajoute à une tasse d’eau tiède. On filtre le tout pour obtenir un jus que l’on va boire en trois fois dans la journée.
*C’est un fruit très connu pour éliminer la jaunisse en cas d’hépatite.*En cas d’excès de table, le kiwi permet d’éliminer les effets secondaires liés à une prise excessive de boissons alcoolisées.*Les médecins de la dynastie Tang préconisaient le Mi Hou Tao « en cas d’hémorroïdes, de calculs rénaux, de problèmes digestifs et urinaires, de rhumatismes, de nervosités et même pour ralentir le blanchiment des cheveux ».Que disent les recherches modernes ?*Le Kiwi contient un enzyme, l’actinidine qui est capable de scinder les protéines alimentaires en plus petites molécules pour en faciliter la digestion. Ce que la tradition appelle « lutter contre les amas d’aliments ».*Très riche en antioxydants naturels, il a une action anti cancérigène et antimutagène. Il prévient entre autres les cancers de l’estomac, du tube digestif, des poumons et du sein.C’est un fruit donc à consommer très régulièrement en cas de peur de ce type de cancer lié à des prédispositions familiales.
*Très utile en cas d’hypertension artérielle, de taux de lipides élevés dans le sang, de maladies coronariennes. On dit qu’il a les mêmes effets que l’aspirine pour fluidifier le sang.*Le Dr Chang (Taipei) dit : « la consommation régulière de Kiwi raccourcit le temps de transit dans le colon, augmente la fréquence des selles et améliore la fonction intestinale chez les personnes atteintes du syndrome du côlon irritable ».*En application externe ou consommation interne, il favorise la cicatrisation des plaies et agit sur les problèmes d’ulcère chronique.*Il contient une grande quantité de fibres qui favorisent le péristaltisme intestinal, une des fonctions les plus importantes de l’organisme pour la préservation de la santé.*Il contient beaucoup plus de vitamine C que l’orange et le citron.Mode d’utilisation.*On le consomme cru, en jus, en décoction. Il entre dans de très nombreuses recettes de cuisine.*Si vous l’aimez acide, il faut qu’il soit ferme sous le doigt. Au contraire souple, ce sera un fruit fondant et sucré.*Il faut le conserver et le consommer à température ambiante.*Pour le faire mûrir plus vite il convient de le mettre au contact de pommes ou de bananes.Contre-indications*A éviter en cas de diarrhées chroniques par hypo fonction de l’énergie de la rate en MTC, ou des états de froid dans le foyer moyen.*A éviter en cas de menaces de fausses couches ou de règles trop abondantes.*Et bien évidemment en cas d’allergie, qui sont cependant peu courantes.ConclusionLe kiwi était encore inconnu en France il y a quelques décennies.Et pourtant la France est devenue le quatrième producteur mondial de ce fruit.C’est un exemple de fruit qui a su s’adapter à nos climats et qui peut tout à fait entrer dans notre panoplie d’alicaments.Le tout est de ne pas en faire une surconsommation sachant que bien d’autres fruits et légumes tirés de la « pharmacie du Bon Dieu » ont des actions similaires.Rappelez-vous qu’en MTC, il convient de diversifier le plus possible nos aliments.
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